36 jours seulement après son lancement, Mailbox annonce son acquisition par Dropbox pour un montant inconnu. Mailbox traite 60 millions de courriels par jour, un volume impressionnant pour une start-up de 14 personnes. Voire intimidant : pour mieux grandir, Mailbox a préféré rejoindre Dropbox, qui a l’expérience du traitement d’un milliard de fichiers par jour.
Google, chantre du tout gratuit, a cessé le développement de Sparrow à la minute de son acquisition. Dropbox, exemple de service payant très populaire, compte au contraire accélérer le développement de Mailbox, dont elle confesse être « tombée amoureuse. » Toute l’équipe de Mailbox rejoint à cet effet Dropbox, sans exception.
Dropbox construit peu à peu une véritable plateforme : avant de s’offrir ce courrielleur mobile, elle a fait l’acquisition du service de streaming Audiogalaxy et du service de gestion de photos Snapjoy. Un joli retournement de situation pour une société qui était considérée comme « une fonction » et pas un produit par Steve Jobs… et qui emploie désormais Adam Cue, le fils du vice-président logiciels et services internet d'Apple.
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