Après l’Europe, le Japon. Apple va devoir favoriser la concurrence sur iOS dans l’archipel sous peine de grosses sanctions. C’est le sens d’une loi votée par les parlementaires japonais le 13 juin, comme le rapporte l’agence Kyodo News.
Inspiré du DMA, ce nouveau règlement impose à Apple de ne plus empêcher les autres entreprises de vendre des applications sur sa plateforme. Autrement dit, les boutiques alternatives récemment ouvertes dans l’Union européenne pourraient s’exporter au pays du soleil levant. De même, Apple ne pourra plus imposer son propre système de paiement au sein des applications iOS.
Apple va-t-elle reprendre les adaptations réalisées pour le DMA ou va-t-elle échafauder un nouveau plan local, au risque de complexifier encore plus la gestion globale de l’écosystème iOS ? Le Japon est en tout cas un marché important pour la Pomme, où plus d'un smartphone sur deux en circulation est un iPhone.
Google est également visé par cette loi : les mêmes règles s’appliqueront à Android et le géant du web n’aura plus le droit de favoriser son moteur de recherche par rapport aux autres.
En cas d’infraction, Apple et Google s’exposeront à une amende pouvant atteindre 20 à 30 % de leur chiffre d’affaires dans le pays. La loi entrera en vigueur fin 2025. Cette ouverture contrainte d'iOS à la concurrence pourrait se poursuivre aux États-Unis, où Apple est sous le coup d'un procès intenté par le département de la Justice.