Clubhouse est dans une mauvaise passe et peine à tourner la page de la pandémie. Les créateurs de cette application de salons vocaux viennent d'annoncer le licenciement de la moitié de leurs employés. La mauvaise nouvelle a été annoncée par mail aux salariés et partagée publiquement sur le blog de l'entreprise.
Sortie pendant la pandémie de COVID-19, l'application a rapidement fait parler d'elle grâce à son concept original de salons vocaux en direct que tout le monde peut rejoindre. Elle a réussi à créer un effet de mode avec son système d'invitation fermé : plusieurs célébrités comme Mark Zuckerberg ou Elon Musk ont passé une tête sur les serveurs, ce qui a aidé ClubHouse à se faire une petite popularité. L'entreprise a alors embauché à tour de bras et compte aujourd’hui 200 personnes selon sa page LinkedIn.
Le succès n'a pas vraiment perduré une fois la pandémie terminée et les différents confinements levés. Twitter et Facebook ont repris le concept à leur sauce, ce qui n'a pas manqué de faire perdre des utilisateurs à Clubhouse. L'entreprise a depuis tenté de se relancer par différents moyens, par exemple en se mettant au texte ou en misant sur de nouveaux marchés.
Clubhouse se met au texte
Dans leur billet, les créateurs de ClubHouse expliquent vouloir « réinventer Clubhouse », bien conscient que ses utilisateurs ont moins de temps à passer sur des salons vocaux qu'en 2020. La gestion interne serait compliquée par le fait que les employés travaillent à distance. « Le résultat est qu'il est difficile pour les équipes de se coordonner, que les gens se sentent bloqués par nous et que les personnes brillantes et créatives sont sous-exploitées », écrivent les fondateurs.
Pour se relancer, Clubhouse veut désormais miser sur des équipes plus petites et axées sur le produit. « Une équipe plus restreinte nous permettra de nous concentrer et de gagner en rapidité, et nous aidera à lancer la prochaine évolution du produit ». Les deux fondateurs affirment avoir une idée précise de ce à quoi « Clubhouse 2.0 » devrait ressembler.
Source : Les Numériques