C’est la fin d’une longue attente : Capture One est maintenant disponible sur iPad. Sans reprendre directement l’interface de l’application historique, cette déclinaison mobile est familière. Comme toutes les chambres noires numériques, elle permet de trier, filtrer, développer, et retoucher ses photos.
Pour cette première version, l’entreprise danoise s’est concentrée sur l’organisation des clichés et le développement des fichiers RAW. La table lumineuse virtuelle rappelle vaguement celle de Lightroom, et permet de faire rapidement le tri dans les fichiers importés depuis un appareil ou synchronisés avec le nuage. Vous pourrez alors développer vos clichés, un par un, ou par lot.
Outre les outils basiques de correction de l’exposition et de balance de blancs, Capture One intègre des palettes de transformation (recadrage, rotation, et correction de la perspective) et de clarté (moiré, netteté, clarté, structure, simulation du grain argentique, réduction de bruit). L’application intègre un éditeur colorimétrique, une fonction de débrumage, ainsi qu’un filtre de vignettage.
Capture One fournit une interface sommaire d’exportation au format RAW ou JPEG, et c’est à peu près tout. L’éditeur danois travaille maintenant à l’intégration des calques et des masques, à la possibilité d’importer les photos au fil des prises de vue sur un appareil relié à l’iPad (tethering), et sur l’amélioration des transferts de fichiers.
Après une période d’essai de sept jours, l’application nécessite un abonnement à 5,49 € par mois, qui intègre la fonction « Cloud Transfer » de synchronisation avec Capture One Pro, qui coute 29 € par mois ou 131 € la première année1. L’éditeur danois recommande d’utiliser la même adresse e-mail pour son compte Capture One et son identifiant Apple.
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Une licence perpétuelle comprenant toutes les mises à jour mineures de Capture One Pro 22 reste disponible à 244 €. ↩︎