Le petit Noël d'Apple a été gâché par les autorités de la concurrence néerlandaises. L'ACM (Autoriteit Consument & Markt) donne deux mois au constructeur pour « ajuster les conditions déraisonnables de son App Store » pour les éditeurs d'applications de rencontre. À l'origine, c'est à dire en 2019, le régulateur avait lancé une enquête beaucoup plus large sur les pratiques d'Apple, qui s'est resserrée sur les apps de rencontres.
Il s'agit de laisser aux développeurs de ce type d'applications le choix du service de paiement, celui-là même qui permet à Apple de toucher une commission comprise entre 15 et 30%. Si la Pomme ne s'exécutait pas, elle serait soumise à une sanction de 5 millions d'euros par semaine, à concurrence de 50 millions maximum.
On verra d'ici fin février comment Apple aura réagi à cette injonction. Les Pays-Bas ne sont pas les seuls à réclamer la plus grande ouverture possible, c'est le cas également en Corée du Sud où il est désormais inscrit dans la loi que les boutiques d'apps ne peuvent pas exiger l'usage unique et exclusif de leur propre système de paiement.
Face à cette menace, Apple (et Google aussi, d'ailleurs) a indiqué qu'elle pourrait prélever sa part sur les achats réalisés dans une app, quel que soit le service de paiement choisi.
Apple pourrait prélever une commission sur les achats réalisés avec des moyens de paiement alternatifs