Face au déluge incessant de tweets et de notifications, les flux RSS font un timide retour. Même Google, qui avait contribué à leur dépréciation en balayant Reader d’un revers de la main, semble les redécouvrir ! Mais ajoutez le « mégaflux » de MacGeneration à votre agrégateur favori, et vous recevrez près de 500 articles par mois, de quoi noyer les petits sites et les blogs indépendants. C’est précisément le problème que Slow Feeds prétend résoudre.
Ne confondez pas Slow Feeds avec… Slow Feeds. L’ancien Slow Feeds, qui avait gagné de nombreuses fonctions au fil des années, s’appelle désormais Web Subscriber. S’il a conservé la fonction Slow Feeds, Web Subscriber se distingue surtout avec la fonction Hot Links, qui met en avant les sources d’information les plus reprises1.
Le nouveau Slow Feeds, lui, se concentre sur la fonction du même nom. Il peut fonctionner comme un agrégateur classique, qui affiche tous les flux RSS auxquels vous vous êtes abonné, ou bien filtrer les flux les plus actifs, pour n’afficher que les flux plus détendus. Un simple curseur permet de définir la fréquence en dessous de laquelle un flux est considéré comme « lent ».
Slow Feeds est gratuit, mais il faut payer 10,99 € pour débloquer les fréquences les plus basses et la gestion des abonnements. L’application peut être utilisée seule, ou bien avec un service d’agrégation (Bazqux, Feedbin, Feed Wrangler, FeedHQ, Feedly, Inoreader, ou encore Newsblur). La version iPad peut être installée sur les Mac M1.
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Une idée reprise au défunt Fever, qui a aussi inspiré Fiery Feeds. ↩︎