Ravalement de façade pour Opera Touch, qui en profite pour se rebaptiser Opera, tout simplement. Le navigateur mobile norvégien s'offre une interface plus épurée — encore plus que dans sa version Touch lancée il y a trois ans — avec des « surfaces planes » et la suppression d'ombres sous les éléments graphiques. On a aussi la possibilité d'afficher soit un bouton qui contient toutes les options de navigation, soit une barre de menus plus classique.
Les utilisateurs d'Opera Touch ne seront pas dépaysés, pour les autres c'est une autre expérience que Safari, après tout pourquoi pas. En dehors des fonctions classiques d'un navigateur, Opera embarque avec Flow un mécanisme qui permet de communiquer avec la version de bureau ; il est possible de partager des liens, des notes, des images et tout document entre deux appareils. On y retrouve aussi un bloqueur pub et un mode de navigation privée.
Le navigateur, que l'on peut sélectionner par défaut dans iOS, intègre en plus un portefeuille Ethereum pour recevoir et envoyer des cryptos, et aussi pour réaliser des transactions. Ça doit certainement servir à quelques uns. Enfin, Opera révèle que son navigateur mobile a enregistré une croissance annuelle de 66% de sa base utilisateurs en France le mois dernier ; en tout, Opera est utilisé par 380 millions d'internautes dans le monde, dont 200 millions sur mobiles.