[màj 29/11 à 8:44] Vous avez été nombreux à nous le faire remarquer : l’application évoque désormais clairement ce changement dans les critères de détection d’un contact.
[màj 28/11 à 14:43] Selon BFMTV, ces nouveaux critères seront pris en compte par TousAntiCovid dès aujourd’hui. Une mise à jour, prenant en compte ces nouveaux paramètres, sera publiée dans la journée. Dès lors, il sera intéressant de suivre l’évolution du nombre de push envoyés par l’app ces prochains jours.
Dans la plus grande discrétion, TousAntiCovid a changé ses critères de détection d’un contact. Initialement, la règle était simple. L’application gardait trace d’un contact uniquement si vous étiez à moins d’un mètre d’une personne pendant quinze minutes.
\#JORF - Modification des critères de distance et de durée du contact au regard du risque de contamination par le virus du \#covid19 pour le fonctionnement du traitement de données dénommé \#StopCovid : https://t.co/YGx4smVBAI
— Jérôme RABENOU (@rabenou) November 28, 2020
Un arrêté publié le 27 novembre, suite notamment à l’avis de l'Agence nationale de santé publique en date du 10 novembre 2020, présente de nouvelles méthodes. Désormais, il y a deux cas de figure où l’application peut enregistrer un contact :
- être à une distance inférieure ou égale à un mètre d’une personne pendant cinq minutes.
- être à une distance supérieure à un mètre et inférieure ou égale à deux mètres d’une personne pendant quinze minutes.
On ignore précisément si ces nouvelles règles sont déjà en oeuvre dans TousAntiCovid ou si elles le seront prochainement. En tout cas, lors du lancement de TousAntiCovid, Cédric O avait fait part de son intention de « mettre l’accent sur les personnes qui se rendent dans les bars et les restaurants et faire baisser le temps de contact de 15 à 5 minutes ». Précisons que ces déclarations étaient intervenues avant le début du confinement.
Avec un tel changement, le nombre de notifications devrait en toute logique augmenter significativement. La question qui demeure ouverte toutefois est de savoir si ces notifications seront utiles ou si la proportion de faux positifs va encore augmenter. On regrettera toutefois qu’il n’y ait pas du tout de pédagogie pour expliquer un tel changement et qu’on la découvre par hasard un matin au Journal officiel.