Originale dans le paysage des services et apps de messagerie instantanée, Threema va prochainement passer au régime de l'open source pour son code source.
La société suisse éponyme, dont la première version de son application est sortie en 2012 sur iOS (suivie en 2013 par une cousine sur Android) a reçu le soutien de la société d'investissement Afinum Management.
Pas de changement dans la philosophie du service assurent les trois fondateurs — qui restent sur le navire — mais cet investissement assure plus de moyens pour un développement international.
Cette mise à disposition du code source de Threema est présentée comme une garantie supplémentaire de transparence. Car l'éditeur a fait du respect de la confidentialité des utilisateurs, et des données qu'ils échangent, l'alpha et l'omega de son service.
L'app Threema (il en existe une variante pour les entreprises, Threema Work) est vendue 3,99 €, elle assure toutes les fonctions devenues classiques comme le chat vidéo chiffré, les appels audio, le partage de fichiers et propose des petits plus comme un module de sondage ou la création de listes de distribution (sur Android).
Contrairement à ses concurrentes, il n'est pas nécessaire de s'identifier avec des infos personnelles pour créer un compte, même pas besoin d'un numéro de téléphone. On utilise un code généré par l'app, le Threema ID. Et pour partager son profil vers d'autres utilisateurs on peut leur fournir un code QR.
Aucune donnée n'est conservée sur les centres de données suisses de l'entreprise, explique Threema. Une fois les contenus acheminés, ils sont supprimés immédiatement des serveurs.
Dans son annonce, Threema indique que la prochaine grande évolution pour son service sera la prise en charge de plusieurs appareils pour un même compte.
On peut actuellement utiliser l'app sur son iPhone et un Mac ou PC mais les ordinateurs dépendent de la connexion au smartphone, comme pour WhatsApp par exemple. À terme ce lien sera coupé, on pourra utiliser Threema sur son PC sans avoir son téléphone avec soi.
Source : Merci Nicolas
