Après Nintendo, Sony prévoit de lancer cinq ou six jeux sur smartphones d'ici fin 2018. C'est sa filiale ForwardWorks spécialement montée en avril dernier qui supervisera les sorties sur iOS et Android.
La firme nippone est partie pour avancer prudemment, puisque seul le Japon est planifié pour le moment. L'Europe et les États-Unis ne font pas partie du programme à l'heure actuelle.
Les licences qui seront portées n'ont pas été précisées, mais le Wall Street Journal mentionne Everybody's Golf, Kurushi et, plus surprenant, The Last Guardian (qui sortira bientôt sur PS4 après des années d'attente), parmi les possibilités.
Si la PlayStation 4 se porte globalement très bien — plus de 40 millions d'unités vendues, loin devant la Xbox One —, elle ne rencontre pas encore le même succès que ses prédécesseures sur l'archipel. Utilisées quotidiennement par des centaines de millions de personnes, les plateformes mobiles sont également devenues incontournables, comme le prouve l'arrivée prochaine de Mario sur iOS et Android.
Sony aura pourtant essayé de s'introduire sur le marché du smartphone plus tôt que son grand rival, mais sans succès. Dès 2012, le constructeur proposait un environnement logiciel, le PlayStation Mobile, pour développer et jouer sous son égide, et signait un partenariat avec HTC autour de smartphones « certifiés ». L'initiative n'a jamais décollé.
À l'instar de Nintendo, Sony va donc adopter une stratégie plus simple consistant à éditer certaines de ses franchises sur mobile dans l'espoir de porter l'attention du public vers sa console.