Pokémon Go n'est peut-être pas le meilleur jeu à base de créatures de poche sorti de la ligne de production de la Pokémon Company, mais dans la poignée de pays où le titre a été lâché, le succès est au rendez-vous. Au point que des histoires un peu folles nous parviennent, comme cette adepte du jeu qui, en chassant le Pokémon à Riverton dans le Wyoming, s'est retrouvée face à un... cadavre humain flottant dans une rivière.
En Australie, la police a demandé aux joueurs de ne pas entrer dans les commissariats pour récupérer des bestioles. Les autorités de Washington ont demandé de ne pas conduire en essayant d'attraper un petit monstre. Bref, cela commence à ressembler à un phénomène, d'ailleurs l'action de Nintendo (la maison mère de la Pokémon Company) a gagné 9% après la sortie limitée du jeu.
Mais tout le problème est là : si Pokémon Go est proposé aux Etats-Unis ou en Australie, actuellement le titre n'est pas disponible en Europe, ni dans une bonne partie du monde. Et de nombreux joueurs qui ont la chance de pouvoir chasser les monstres en sont empêchés pour de bêtes raisons techniques. Visiblement, les serveurs ont été sous-dimensionnés.
Niantic, qui a gagné son indépendance de Google après avoir mis au point Ingress, a développé le jeu pour le compte de Nintendo et de la Pokémon Company. Et l'entreprise a mal évalué l'attrait du jeu auprès des possesseurs de smartphones. John Hanke, le CEO de Niantic, a expliqué à Business Insider que la société planchait sur le problème. Mais en attendant, le lancement du titre dans d'autres pays est repoussé « jusqu'à ce que nous soyons à l'aise ». Voilà une fenêtre de tir plutôt vague... même s'il est possible de récupérer le jeu depuis un compte US, par exemple.