On peut changer le clavier d’iOS depuis près de deux ans, mais certains gros acteurs semblent n’en avoir pris conscience que très récemment. Ainsi, après Microsoft, c’est au tour de Google de sortir son clavier alternatif dédié à la recherche, mais qui peut aussi servir au quotidien. Pour l’heure, Gboard n’est disponible qu’aux États-Unis et uniquement en anglais, mais le géant de la recherche proposera à terme son clavier partout, et pour toutes les langues.
Gboard est d’abord un clavier, avec quelques fonctions désormais bien connues, comme des suggestions automatiques et la possibilité de glisser sur les touches pour taper plus rapidement. Jusque-là, rien de bien original, mais ce clavier exploite le point fort de Google : la recherche bien évidemment. Une icône affichée en permanence sur le côté supérieur gauche permet d’afficher un champ de recherche et de profiter des immenses connaissances de l’entreprise.
On peut trouver des images et des GIF et les insérer automatiquement dans la conversation en cours. Gboard est aussi excellent pour trouver plus rapidement un émoji, en le décrivant plutôt qu’en faisant défiler la (longue) liste. Mais il permet aussi de trouver une information et de l’utiliser directement, ce qui est fort pratique pour envoyer l’adresse d’un restaurant, ou bien la vidéo de votre Youtubeur préféré.
Google a fait un excellent travail sur le plan technique, son clavier permet effectivement de limiter les allers et retours entre une application de messagerie et son navigateur. Reste à savoir si l’on peut faire confiance à un clavier conçu par Google et à qui il faut laisser un accès complet. Sur la fiche App Store, l’entreprise met en avant le respect de la vie privée et indique ne pas enregistrer ce que vous saisissez, sauf en utilisant le champ de recherche.
Gboard est gratuit, mais il faut un compte App Store américain pour la télécharger. Même ainsi, elle n’est pas adaptée pour écrire en français, à la fois parce que seule la configuration QWERTY est proposée, et parce que le dictionnaire pour l’autocomplétion est en anglais uniquement.