En même temps que ses nouveaux Pixel, Google a présenté Gemini Live. Une fonction permettant un échange naturel avec l'IA de son téléphone.
Discuter avec Gemini Live s'apparente à avoir un échange avec une personne à côté de soi qui répond aux questions, avance des suggestions et s'enquiert de l'avis de son interlocuteur. Avec une voix (il y en a 10 parmi lesquelles choisir) et des intonations naturelles. C'est en tout cas ce qu'a laissé entrevoir la démonstration faite hier par Google, en direct, lors de sa conférence.
Il ne faut pas hésiter à interrompre l'assistant insiste Google, ni à changer de sujet au beau milieu de la discussion. Tout est fait pour donner l'illusion que l'on parle à quelqu'un en chair et en os. Ce n'est pas un simple ping-pong de questions/réponses façon quizz, on peut solliciter l'assistant pour des idées ou des conseils. On le fera avec le téléphone à la main ou rangé, verrouillé, dans sa poche en utilisant ses Pixel Buds Pro dans les oreilles.
La manière dont Gemini Live interagit paraît plus avancée que le nouveau Siri qu'Apple prépare et qu'elle veut rendre apte à des échanges moins formels et mécaniques. Mais depuis de la WWDC il n'y a pas eu encore beaucoup de démonstrations de ce que l'on aura au final avec ce pan d'Apple Intelligence. Quant à OpenAI, il a défriché ce chemin avant Google en montrant son assistant vocal en novembre. C'est à nouveau une course qui est lancée sur ce type d'usage des IA, devenus des composants essentiels des smartphones.
Gemini Live peut s'adresser à tout le monde, mais il n'est pas encore disponible pour tous. Google a démarré son déploiement hier, en anglais uniquement et pour les abonnés à la formule Advanced de Gemini (21,99 € par mois). Dans les prochaines semaines, les terminaux de Samsung et les autres marques de smartphones Android pourront y accéder.
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Des langues étrangères vont suivre puis Gemini Live sera intégré dans l'app iOS de Google. À terme, on verra si cette intégration va plus loin sur l'iPhone puisqu'Apple n'a pas fermé la porte d'iOS 18 aux concurrents d'OpenAI avec qui elle a déjà signé un accord.