Dans le petit monde des puces pour les smartphones, le marché est très divisé. En effet, certaines sociétés conçoivent entièrement leurs systèmes sur puce (l'exemple le plus évident est Apple) et d'autres se reposent sur des composants standards, issus de chez Qualcomm ou Mediatek. Google, avec ses Tensor G1 et G2, est entre les deux : la société a travaillé avec Samsung pour les concevoir. Et selon des rumeurs, ça pourrait changer.
Le divorce ne serait pas pour tout de suite : le Tensor G3 des Pixel 8 (2023) et le Tensor G4 (nom de code Redondo) des Pixel 9 (2024) seraient encore basés sur des technologies Samsung en partie. Mais à partir du Tensor G5 (nom de code Laguna) en 2025, Google s'émanciperait des Coréens. Et l'abandon ne se cantonnerait pas à la conception : le G5 serait gravé en 3 nm par TSMC, alors que le G2 est en 5 nm chez Samsung.
Google voudrait son propre CPU ARM pour ses serveurs
Ce n'est pas la première fois que nous évoquons les envies de Google, qui compte aussi proposer ses propres puces pour les serveurs et qui veut aussi visiblement se tourner vers la réalité virtuelle avec ce Tensor G5 et ses successeurs, toujours selon The Information. Reste à voir si Google arrivera à ses fins : comme l'explique l'article, Google a du mal à synchroniser ses équipes nord-américaines et indiennes, et il y a visiblement eu quelques puces Tensor abandonnées. Et les prochains systèmes sur puce seront donc encore des Exynos un peu modifiés, notamment au niveau du NPU (la partie qui gère les calculs liés aux réseaux neuronaux).