Les complications pour Huawei ne s'arrêtent pas à ses approvisionnements en processeurs, système et logiciels ou à ses partenariats chez les opérateurs, cela peut aller jusqu'à un élément aussi banal que le lecteur de cartes SD.
[MàJ le 29/05] : sans plus de détails, Huawei a été réintégré dans l'association.
Comme l'a remarqué le site japonais SumahoInfo, la SD Association a retiré Huawei de la liste de ses membres. Ce qui prive le constructeur de la possibilité d'utiliser des lecteurs SD standards et des cartes compatibles dans ses prochains téléphones.
La SD Association a confirmé ce retrait à Android Authority — pour se conformer aux directives américaines — et Huawei n'a pu que rassurer sur le fait que ces logements SD restent évidement fonctionnels sur les appareils en circulation.
Avec l'accumulation de ces interdictions — chaque fois qu'une technologie est tout ou partiellement d'origine américaine — c'est l'essentiel de ce qui forme un smartphone qui se retrouve retiré des options de conception du fabricant.
Dans le cas de ces supports de stockage amovibles, Huawei a une autre carte dans sa manche, son format NM Card (pour Nano Memory). Il joue le même rôle qu'une carte microSD mais avec les dimensions d'une nanoSIM. Tous ses smartphones récents en sont équipés.
S'agissant d'un format conçu et poussé par Huawei, il échappera peut-être au diktat du gouvernement américain. Toutefois sa singularité est aussi son principal inconvénient. Un an après avoir été dévoilé, il n'y a que Huawei qui utilise ce format dont l'avenir reste par conséquent incertain. Là où le microSD, lui, s'est banalisé.