Google a profité de la Google I/O qui s’est tenue la semaine dernière pour lancer la version finale d’Android Things, sa plateforme logicielle destinée aux objets connectés. C’est cette déclinaison d’Android qui est au cœur des « écrans intelligents » intégrant Google Assistant qui seront commercialisés cet été.
Contrairement à Android « classique », Android Things n’a besoin que de 32 Mo de RAM au minimum et peut fonctionner sur les produits qui n’ont pas d’écran. Et sur ceux qui en ont, Android Things ne sait lancer qu’une seule application à la fois. Outre les Smart Displays, la plateforme sert de base pour les futures enceintes de LG et iHome… qui accueillent elles aussi l’assistant de Mountain View.
Si Android Things permet aux fabricants d’intégrer facilement les services de Google dans leurs produits, la plateforme peut aussi servir à créer des appareils ne répondant pas à « OK Google ». Il y a par exemple Byteflies, une station d’accueil qui transmet vers le nuage des données de santé recueillies par un wearable, et Mirego, un réseau d’écrans de photomaton. Les produits pouvant être basés sur Android Things sont très variés : réfrigérateurs, capteurs, caméras de surveillance, thermostats…
Sur le plan de la sécurité, le point faible des objets connectés assez généralement, Google se charge personnellement de distribuer des mises à jour pendant trois ans. Contrairement à la version d’Android pour smartphones, les fabricants d’accessoires ne sont pas impliqués dans la distribution des mises à jour, ce qui va permettre de les diffuser beaucoup plus rapidement. Ars Technica note qu’Android Things n’est en fait pas open source : Google contrôle le système d’exploitation, et les fabricants peuvent seulement faire des apps qui se greffent dessus.