Samsung a réitéré qu'il ne mettait pas en place dans ses téléphones de logiciel destiné à réduire la vitesse d'exécution du processeur durant le cycle de vie du produit.
Une déclaration qui fait suite à une enquête ouverte cette semaine en Italie, dans laquelle le géant sud-coréen se retrouve aspiré dans la roue d'Apple. Les deux groupes font l'objet d'une enquête de la direction de la concurrence italienne et des perquisitions ont déjà eu lieu au siège de leurs filiales respectives, avec le concours de la police financière et d'une division spécialisée dans les fraudes de nature technologiques.
La question posée est la même qu'ailleurs, il s'agit pour les enquêteurs de déterminer si Apple mais aussi Samsung ont utilisé des mises à jour logicielles pour freiner les performances de leurs téléphones — sans en avertir leurs propriétaires — avec comme objectif de pousser à la roue pour leur renouvellement (lire aussi Le revirement d'Apple sur le ralentissement de l'iPhone « insuffisant » pour HOP).
Pendant les fêtes, plusieurs fabricants de terminaux Android — Samsung, Motorola, HTC et LG — avaient assuré qu'ils n'utilisaient aucun logiciel comme celui d'Apple.
Samsung déclarait à ce propos : « Nous assurons une autonomie prolongée des appareils mobiles Samsung grâce à des mesures de sécurité à plusieurs niveaux, notamment des algorithmes logiciels qui régissent le courant de charge de la batterie et la durée de chargement. Nous ne réduisons pas les performances du processeur grâce à des mises à jour logicielles sur les cycles de vie du téléphone ».
Il faut rappeler que Samsung propose en général des batteries de plus grosses capacités que celles d'Apple, ce qui reporte à plus tard l'apparition des phénomènes d'usure décrits pour les iPhone.
Le timing n'est pas idéal pour Samsung s'il se retrouve lui-aussi malmené par ce sujet des batteries puisqu'il doit présenter ses futurs Galaxy S9 le mois prochain.