Samsung devrait rendre publiques ce mois-ci les conclusions de son enquête sur le Galaxy Note7, indiquent des sources du quotidien coréen JoongAng Ilbo, repris par Reuters.
En octobre, le fabricant avait laissé entendre qu'une conjugaison de facteurs, plutôt qu'un seul problème, pouvaient être à l'origine des combustions spontanées de plusieurs de ses téléphones. Deux enquêtes ont été lancées en parallèle, l'une par Samsung (qui a mandaté la société américaine UL) et l'autre par le gouvernement sud-coréen (via le Korea Testing Laboratory)
Quelques 500 cadres de Samsung ont eu la primeur de ces informations le 19 décembre, à l'occasion de l'habituel séminaire de fin d'année où sont discutées les grandes orientations de 2017.
Il y a une semaine, Samsung faisait un ultime bilan pour l'année de ses efforts de collecte des Note7 encore en circulation en Corée du Sud. 90 % des terminaux vendus dans le pays ont pu être récupérés, ce qui en laisserait environ 55 000 encore en circulation et utilisés. Ces clients récalcitrants ont jusqu'au 31 janvier pour rendre leur appareil, à l'issue de quoi Samsung ne leur proposera plus aucune assistance technique, ni remplacement de pièces ou mises à jour logicielle.
Les déboires rencontrés avec le Note7 ne paraissent pas avoir entaché trop sévèrement la cote de Samsung. Le 27 décembre, Flurry publiait ses chiffres du nombre de terminaux activés à travers le monde après Noël (et sur lesquels les apps installées utilisent le code de tracking de cette filiale de Yahoo).
On y voyait que les iPhone dominaient haut la main, malgré une baisse notable (44% au lieu de 49% en 2015) et que Samsung était parvenu à grignoter un petit point comparé à l'année dernière (21% au lieu de 19,8%).