Comme promis, Samsung a fait le point sur l’enquête concernant les combustions spontanées du Galaxy Note7 qui ont occupé la chronique en septembre dernier. Le constructeur n’a pas fait les choses à moitié puisqu’il met en ligne une vidéo explicative, en anglais, sur les causes de ces incidents qui l’ont poussé à rappeler par deux fois le smartphone.
En interne, 700 personnes ont testé 200 000 unités ainsi que 30 000 batteries. Samsung a également fait appel à trois firmes extérieures, les américaines UL LLC et Exponent, pour analyser les batteries, et l’allemande TUV Rheinland pour examiner le processus de fabrication. Tous en sont venus aux mêmes conclusions : c’est la batterie — en l’occurrence, les batteries — intégrée aux appareils qui posait problème.
Samsung avait deux fournisseurs : Samsung SDI et Amperex Technology Ltd, une entreprise de Hong-Kong. La première présentait un défaut dans son design, précisément en haut à droite du composant qui poussait les électrodes à se plier ce qui dans certains cas pouvait provoquer un court circuit.
Les secondes batteries n’avaient pas de problème de conception en particulier, mais elles ont souffert d’un problème d’assemblage lié à un défaut de soudage. Voilà qui pouvait provoquer là aussi des incidents. Ces conclusions avaient été dévoilées en fin de semaine dernière par le WSJ (lire : Galaxy Note7 : les détails sur les conclusions de l'enquête). Samsung a résumé ces découvertes dans ce graphique :
Le constructeur entend bien ne plus revivre un tel fiasco industriel. Samsung va mettre en place un conseil consultatif en charge des batteries, et ajoute des tests supplémentaires pour les batteries lithium-ion utilisées dans ses produits.
Ces précautions sont peut-être ce qui explique la raison pour laquelle Samsung ne présentera pas son Galaxy S8 en février.