Le Wall Street Journal a obtenu des détails sur le contenu du rapport d'enquête que commentera Samsung ce lundi, pour expliquer le fiasco du Galaxy Note7. La conférence de presse sera diffusée en direct sur le site du fabricant.
Comme l'avaient laissé entendre de précédentes fuites, le design et la partie logicielle du Note7 n'ont pas joué de rôle particulier dans cette déconfiture. On en revient aux batteries et à leur mode de fabrication.
Au lancement du Note7 l'été dernier, Samsung recevait ses batteries de l'une de ses filiales, Samsung SDI et d'un fournisseur tiers de Hong-Kong, Amperex Technology Ltd. Certaines des batteries fabriquées chez Samsung ont présenté des irrégularités dans leurs dimensions. Une fois insérées dans le téléphone, ces malformations pouvait conduire à des échauffements excessifs et provoquer ces combustions spontanées.
Pensant le problème confiné aux batteries de sa filiale, Samsung a fait augmenter la production chez son sous-traitant pour remplacer au plus vite les Note7 rapportés par ses clients. Mais certaines unités équipées de ces batteries chinoises ne se sont pas mieux comportées. Cette nécessité soudaine d'augmenter la cadence de production a été à la source d'un autre problème, dont le Wall Street Journal n'a pas eu les détails.
Deux entreprises américaines, UL LLC et Exponent avaient été mandatées par Samsung pour analyser les batteries. Quant à l'enquête sur les processus de fabrication, elle avait été confiée à l'entreprise allemande TUV Rheinland.
Samsung a produit cette semaine à Washington le résultat de leurs travaux devant des responsables du gouvernement. Lesquels ont répondu positivement aux conclusions, explique le quotidien. Le fabricant a notamment mis en place un nouveau processus en 8 étapes de vérification et test des batteries ainsi que de leur fabrication.