En attendant les conclusions officielles de l'enquête de Samsung sur les dysfonctionnements de son Note7 (espérées avant la fin de l'année), une nouvelle théorie est avancée. Celle d'un design du châssis de l'appareil qui aurait laissé trop peu de place à la batterie pour fonctionner correctement.
D'après deux ingénieurs d'Instrumental, une société qui assiste les entreprises dans la détection de problème sur leurs produits, les architectes du Note7 ont cherché à maximiser la capacité de leur batterie tout en limitant autant que faire se peut l'empreinte de son logement. À quoi s'est peut-être ajouté une phase de tests avant lancement insuffisante.
Lors des périodes de charge et de recharge, une batterie gonfle à la suite du mouvement du lithium à l'intérieur. Il faut donc prévoir une marge autour de laquelle cette pièce peut en quelque sorte, physiquement, respirer.
Dans le cas présent, ces batteries plus grosses et trop à l'étroit auraient subi des compressions pendant leur fonctionnement. Les couches positives et négatives qu'elles contiennent, séparées par des tranches de polymère trop fines, ont pu entrer en contact et provoquer une surchauffe aux conséquences désastreuses. Une hypothèse déjà avancée en octobre par un ancien directeur du Centre de recherche avancée sur les batteries en Corée.