Huawei travaille doucement sur un système d’exploitation mobile, dans l’hypothèse où le fabricant chinois déciderait de se séparer de celui de Google.
Huawei n’est guère présent aux États-unis mais cela ne l’a pas empêché d’être devenu le troisième vendeur au monde de smartphones (en volume) au premier trimestre 2016. Avec ses 27,5 millions écoulés pendant ces trois mois, il s’est placé derrière Apple (51,2 millions) et Samsung (81,9 millions).
Ce projet d’un système fait maison n’est pas extrêmement avancé dans son développement, ont expliqué les sources de The Information. Il est entre les mains d’une équipe basée en Scandinavie et dont certains membres viennent de Nokia. À l’heure actuelle, il s’agit d’abord de mettre un plan B sur les rails, dans l’hypothèse où Google rendrait l’utilisation de son OS plus compliquée pour ses partenaires.
Il y a quelques jours, c’est un haut responsable de Samsung qui déclarait, sous couvert d’anonymat, que le groupe soupesait l’idée d’utiliser son OS Tizen dans tous ses produits. Et plus seulement dans ses montres et ses téléviseurs comme c’est le cas maintenant.
En parallèle à ces travaux de fond, Huawei s’est lancé dans une refonte de son identité logicielle. En septembre il dévoilera une tout nouvelle version de sa surcouche Android EMUI (“Emotion User Interface”).
Sa conception est supervisée depuis septembre dernier par une ancienne d’Apple, Abigail Sarah Brody, qui a travaillé sur les tout premiers éléments graphiques de l’interface de l’iPhone ainsi qu’Aperture, MobileMe ou encore Final Cut Pro (son portfolio).