C'est à partir du second semestre 2016 et plus sûrement en 2017 que les terminaux Android "3D Touch" se multiplieront vraiment, explique Digitimes. L'adoption de cette technologie d'écrans reste aujourd'hui timide, avec principalement le Mate S annoncé par Huawei avant l'iPhone 6s, mais commercialisé sans tambours ni trompettes plusieurs mois après.
Le peu d'appétence des fabricants Android s'explique aisément. D'une part cela renchérit le coût des appareils alors que la demande en appareils haut de gamme est décrite comme mollassonne en ce moment sur le grand marché asiatique. D'autre part, le bénéfice est encore léger pour l'utilisateur.
Tant que Google ne développera pas davantage ce mode d'interaction dans Android, au point d'en faire un rouage standard du système, chaque fabricant est obligé de l'adapter à sa sauce. Ce qui n'a guère d'intérêt pour les éditeurs d'apps qui préfèreront toujours un jeu d'API unique et global.
Les choses devraient toutefois évoluer d'ici la fin de l'année pour une plus large adoption à l'horizon 2017, prévient Digitimes. On verra toutefois ce que Samsung a en réserve puisqu'il dévoilera très prochainement ses nouveaux S7 et que ce n'est pas le moindre des acteurs sur Android. Cela laisse néanmoins de la marge à Apple pour améliorer et étendre l'utilisation de ce système dans son OS et ses apps, avant de devoir proposer autre chose pour marquer à nouveau sa différence.
Sur le sujet des utilisations possibles de 3D Touch, on se souvient peut-être d'une piste qui avait été imaginée un mois avant l'annonce des iPhone 6s. On ne savait pas encore à l'époque quelle forme prendrait Force Touch/3D Touch dans iOS. Le créateur d'une webapp illustrée dans cette vidéo proposait de s'en servir pour accéder plus vite aux réglages des options qui figurent dans le Centre de contrôle. Par exemple, avec une pression prolongée sur le bouton d'activation du Bluetooth on irait d'un coup dans la vue qui permet de gérer le Bluetooth de l'iPhone.