Android L s'annonce comme plus frugal que ses prédécesseurs sur la consommation d'énergie, c'est ce que promet Google. C'est également ce qu'a constaté Ars Technica avec la première bêta distribuée la semaine dernière. Le site a observé un gain d'autonomie de 36% sur un Nexus 5 équipé successivement de KitKat puis d'Android L. C'est-à-dire 2 heures d'autonomie en plus.
Malheureusement, un seul test a été conduit, on aurait aimé voir ce que cela donne aussi avec une tâche de lecture vidéo par exemple. Toutefois, Ars a mesuré un usage courant, le chargement de pages web à intervalles de 15 secondes en Wi-Fi. L'écran était lui réglé sur 200 cd/m2, précise le site. Les fonctions d'économie qui s'activent lorsque la batterie n'a plus que 15% de charge ont été désactivées. Le terminal a donc tourné « à fond » sur toute la durée du test.
Le résultat est plutôt encourageant, même s'il faut attendre la version finale du système pour voir ce dont est vraiment capable Android L. Mais Google en ayant fait un objectif majeur, on peut s'attendre à d'indéniables progrès.
Baptisés "Project Volta", ces efforts visent à limiter l'ampleur des ponctions du système et des applications réalisées sur la batterie. Google expliquait par exemple que le seul fait de sortir de veille son terminal pendant 1 seconde lui retirait 2 minutes d'autonomie. Puisqu'en plus de l'écran qui s'allume, c'est tout un manège qui se met en branle en arrière-plan : réactivation d'une app, de divers composants, accès réseau pour mettre à jour les contenus, etc.
Des tâches moins essentielles comme des purges de cache vont être retardées dans Android L jusqu'à ce que le terminal soit branché, ou des accès réseau ne seront pas lancés en l'absence d'une connexion. De même, le changement de machine virtuelle devrait soulager le processeur et, partant, sa consommation. Toutes choses qui, combinées, devraient regonfler les poumons des terminaux équipés de Lollipop.