Alors qu’il est en plein remaniement du fonctionnement de Facebook, Mark Zuckerberg se voit planter une belle épine dans le pied de sa communication : une ancienne responsable des relations publiques de Meta, virée en 2017 après 6 ans au poste, fait part de ses mémoires dans son livre Careless People... et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle semble avoir touché le patron de Meta, au point qu’il fait tout son possible pour museler son ancienne employée, comme le relate Engadget.

Entre un retard gigantesque à un rendez-vous officiel avec le président colombien, un manque complet de correction après avoir bousculé le président guatémaltèque, une moquerie ouverte sur les us et coutumes des sud-coréens... Le moins qu’on puisse dire, c’est que Mark Zuckerberg n’est pas présenté comme quelqu’un doué de la moindre correction par son ex-employée. D’aucun le qualifierait même de je-m’en-foutiste. Les anecdotes ne manquent pas, notamment un échange lunaire insistant auprès de cette responsable sur le fait qu’il ne veut surtout pas recevoir le premier ministre néo-zélandais... quand celui-ci est à côté d’elle !
Le livre étant sorti, Meta n’a pas pu le bloquer à temps. Cependant, les relations presse de l’entreprise se sont engagées dans une tentative acharnée pour décrédibiliser le mémoire, et le service juridique n’est pas en reste : il a demandé un arbitrage, arguant que l’ex-employée avait enfreint une clause de son contrat lui interdisant de dire du mal de l’entreprise, même après son départ.
L’arbitrage a été pour le moment rendu en faveur de Meta, demandant à Sarah Wynn-Williams de ne plus médire sur son ancien employeur. Si la firme considère cette première étape comme une victoire, l’éditeur du livre (Flatiron Books, qui n’est pas non plus un petit Poucet dans le domaine) considère au contraire qu’il n’en est rien, l’injonction se basant sur la clause de non-médisance, mais échouant à démontrer la moindre diffamation. L’éditeur a ainsi confirmé qu’il continuerait de faire la promotion du livre, quoiqu’en pense Mark Zuckerberg.