Le smartphone de Thomas Matthew Crooks, la personne qui est suspectée d'avoir tiré sur Donald Trump lors d'un de ses meetings, aurait été craqué par le FBI. Un responsable de l'agence a en effet indiqué avoir obtenu un accès au smartphone.
Et le journal The Washington Post, indique que c'est la technologie de Cellebrite — une société israélienne — qui a permis d'accéder au smartphone, en moins de 40 minutes selon eux. La société est spécialisée dans la récupération d'informations dans les smartphones et profite de failles dans le code des fabricants (dont Apple) depuis de très nombreuses années, en les gardant parfois secrètes. Si le modèle exact n'est pas connu, il s'agit d'un modèle « relativement nouveau » (ce qui peut aller de l'iPhone 12 à l'iPhone 14 chez Apple par exemple). Il aurait été envoyé dans les locaux de Quantico pour être analysé, car les bureaux de Pittsburgh n'avaient a priori pas le matériel nécessaire. Si la récupération de données sur des smartphones peut parfois prendre plusieurs mois (tant pour des raisons légales que techniques), le contexte de l'attentat a visiblement permis d'accélérer les choses.
Il semble donc que le FBI a bien compris la leçon de l'affaire de l'iPhone 5c du tueur de San Bernardino et dispose maintenant d'outils pour tenter d'accéder aux iPhone, même si Apple corrige de façon régulière les failles employées par les sociétés spécialisées.
FBI : Apple, ce « génie du mal » plein de « gens détestables »
Mise à jour : Si certaines sources indirectes indiquent que le smartphone est un iPhone, les communiqués officiels ne donnent pas la marque ni le modèle du smartphone. Nous avons donc corrigé l'erreur.