Les tractations continuent autour de Molotov. D’après L’Express, Orange, qui voulait acquérir plus de la moitié de la plateforme vidéo, a finalement lâché l’affaire, faute d’accord sur la valorisation.
Un nouveau prétendant serait d’ores et déjà sur les rangs : France Télévisions. Toujours selon L’Express, le groupe audiovisuel négocie avec Molotov afin d’utiliser sa technologie pour « accélérer sa transformation numérique ». Les pourparlers pourraient même aboutir à une prise de participation d’ici septembre 2019.
Cette information fait écho à des déclarations du numéro deux de France Télévisions parues le même jour. « Dans cinq à dix ans, notre principal canal de diffusion sera france.tv, c’est-à-dire la déclinaison numérique du groupe, où l’on retrouvera à la fois les signaux live, le replay et des contenus spécifiques. Nous mettons tout en place dès maintenant pour préparer cette mutation », a indiqué Takis Candilis au journal Les Échos.
Pour « refaire toute la plate-forme france.tv, qui sera opérationnelle en septembre prochain», l’aide de Molotov pourrait effectivement être utile. Le service de télévision lancé en 2016 a annoncé cette semaine avoir désormais 7 millions d’utilisateurs, mais il ne communique toujours pas sur son nombre d’abonnés payants, ce qui nourrit les incertitudes quant à son avenir, même si la direction fait preuve de confiance (lire : Molotov ne veut pas se vendre mais devenir un acteur mondial).