Ça partait pourtant bien, l'Ataribox. Surfant sur la vague nostalgique du rétro-gaming soutenu par le lancement de deux mini-consoles chez Nintendo (la NES Mini et la Super NES Mini), Atari annonçait cet été une box prometteuse. Fin septembre, le vénérable constructeur — dont l'étoile a beaucoup pâli au fil des ans et des investisseurs — donnait des détails qui, déjà, jetaient une ombre sur ce projet.
Certes, l'Ataribox arbore un design particulièrement attirant, et le concept est séduisant : accéder à la logithèque de la grande époque, mais aussi à des nouveautés mises au point par des développeurs tiers. Mais le prix, 249 $, et les caractéristiques techniques (un boîtier Linux équipé d'un processeur AMD et d'un GPU Radeon) ont refroidi pas mal d'ardeurs.
Malgré tout, Atari était parvenu à maintenir une certaine excitation qui devait culminer ce 14 décembre, avec le lancement de la campagne de financement participatif pour l'Ataribox sur Indiegogo. Malheureusement, l'affaire est tombée à l'eau : le constructeur repousse la campagne.
Dans un courriel envoyé aux potentiels investisseurs, Atari explique qu'en raison d'un problème non spécifié avec un « élément clé », il lui faut plus de temps pour « créer la plateforme et l'écosystème que la communauté Atari mérite ». Le fabricant poursuit : « Construire l'Ataribox est extrêmement important pour nous, et nous ferons tout pour que cela en vaille la peine ». Atari n'indique pas quand la campagne repartira sur les bons rails.