Un smartphone n'est pas digne de ce nom s'il n'est pas passé sur le billard d'iFixit. Google peut souffler : l'autopsie du Pixel 2 XL a été dument réalisée et elle révèle quelques petits secrets plus ou moins bien cachés.
C'est le cas pour les antennes : celles-ci ont beau être invisibles à l'œil nu, elles sont bel et bien présentes (en jaune) ci-dessous.
À l'intérieur de l'appareil, on trouve une plaque de magnésium qui sépare l'écran du reste des composants. À l'intérieur court un système de refroidissement : visiblement, l'appareil a tendance à chauffer quand il est très sollicité.
La batterie du Pixel 2 XL est d'une capacité de 3 520 mAh (13,6 Wh), à comparer avec les 13,48 Wh du Galaxy S8+ et à la batterie de 10,28 Wh de l'iPhone 8 Plus.
Le démontage de la carte mère révèle le premier système-sur-puce développé par Google, le Pixel Visual Core, qui attend sagement d'être activé (en rose ci-dessous). Ce sera le cas avec Android 8.1. Ce SoC permettra de produire des images HDR 5 fois plus rapidement que le Snapdragon 835, pour un dixième de l'énergie exigée par la puce de Qualcomm.
La photo, c'est la grande affaire des Pixel 2. Une fois ce SoC activé, les applications tierces pourront profiter des capacités assez épatantes des capteurs des deux smartphones (lire : L’appareil photo des Pixel 2 est salué par les tests).
Les entrailles de l'appareil dévoilent également les capteurs et composants indispensables pour la reconnaissance de la pression de la paume sur les bords du smartphone. Ce geste a pour effet de lancer Assistant.
Le Pixel 2 XL écope d'une note de réparabilité de 6 sur 10, la même que l'iPhone 8 Plus. Beaucoup de composants de l'appareil peuvent être remplacés une fois l'écran déposé (toutes les vis sont standards). Par contre, la batterie est plus difficile à retirer, tout comme la plaque intérieure et les câbles de l'écran.