L’Histoire retiendra peut-être que la grande révolte des robots qui a mené à l’asservissement de l’humanité a débuté ce lundi 4 septembre, quand le monde a découvert, effaré, la première machine à laver de Samsung carburant à l’intelligence artificielle. Le modèle WW8800M, présenté à l’IFA, embarque une fonction QuickDrive qui réduit la durée de lavage d’une lessive (39 minutes au lieu de 70) sans perte de qualité, et surtout une intelligence artificielle logée au cœur du tambour.
Celle-ci permet à l’utilisateur de planifier ses lessives, elle donne aussi des recommandations pour optimiser les cycles de lavage selon la couleur, le tissu et le niveau de saleté des fringues. Enfin, SkyNet cette intelligence embarque un assistant capable d’alerter l’utilisateur de problèmes potentiels et de lui donner des infos de support utiles. Tout cela est évidemment piloté depuis une application mobile baptisée Q-raptor.
Si vous n’êtes pas encore convaincu, Samsung a mis au point une fonction AddWash permettant d’ajouter un vêtement après que la lessive soit lancée. Malheureusement, le constructeur ne précise pas de tarif. Cette machine à laver n’est que le début du soulèvement des machines de l’injection d’intelligence artificielle dans l’électroménager Samsung : à terme, ce sont tous les produits du constructeur qui seront connectés au sein d’un écosystème IoT (internet of Things), avance BK Yoon, CEO de l’activité “produits électroniques” du groupe.
Samsung va faire jouer les synergies entre toutes ses branches. « En connectant [nos produits] à un écosystème IoT externe, nous serons en mesure de fournir une plus-value pour nos clients, avec une amélioration de leur expérience au quotidien ». Rappelons qu’on parle de machine à laver et de frigos, mais aussi d’enceintes puisque Harman est cité (lire : Samsung confirme finalement son enceinte connectée).
Samsung a l’ambition de réaliser cette prouesse d’ici 2020 par l’entremise du nuage Samsung Connect bénéficiant d’une application dédiée, que l’on pourra contrôler avec Bixby l’assistant du constructeur, mais aussi Alexa, Google Home et « d’autres services ». La plateforme SmartThings sera aussi de la partie. On en saura plus durant une conférence des développeurs qui se tiendra en octobre à San Francisco.