Apple fait partie de la poignée d'entreprises enregistrées dans le nouveau projet pilote de la FDA (Food and Drug Administration, qui s'occupe des autorisations de mise sur le marché de produits médicaux aux États-Unis). Il s'agit de permettre aux sociétés inscrites de bénéficier d'une « voie rapide » pour contourner un certain nombre d'obstacles et sauter quelques barrières du régulateur. Aller plus vite dans le développement d'appareils et de logiciels à visée médicale, en quelque sorte.
Cela ne signifie pas pour autant que ces entreprises auront les pleins pouvoirs. Le programme de la FDA, baptisé « Pre-Cert for Software Pilot », contient toujours une forte dose de surveillance par l'administration fédérale des technologies employées. Toutefois, ce sera un moyen d'obtenir un éventuel feu vert à une commercialisation plus rapidement.
Apple veut s'attaquer au marché médical, particulièrement rémunérateur aux États-Unis. Le constructeur de l'Apple Watch a déjà dressé des passerelles avec plusieurs cliniques et établissements hospitaliers dans le cadre de ses frameworks ResearchKit et CareKit ; durant le special event, Jeff Williams — patron des activités Apple Watch et médicales — a annoncé un programme de recherche sur le cœur. Et puis il se murmure qu'Apple planche sur un capteur de glycémie (lire : Apple testerait un capteur médical de mesure de la glycémie pour l'Apple Watch).
La Pomme n'est pas la seule entreprise à pousser ses pions dans ce secteur. Fitbit, Samsung, Verily (filiale d'Alphabet qui développe des lentilles pour mesurer la glycémie) et d'autres encore font partie de ce programme pilote.