Alors que Nintendo espérait à l’origine vendre 10 millions de Switch en un an, la firme nippone a doublé son objectif après le départ canon de sa console. Problème, une pénurie de composants qui sévit sur le marché empêche d’augmenter la production.
Nintendo est en manque d’écrans LCD, d’actuateurs linéaires (les moteurs de vibration des Joy-Con) et de mémoire flash, rapporte le Wall Street Journal. « La demande pour notre mémoire flash NAND dépasse considérablement l’offre, et la situation devrait rester la même jusqu’à la fin de l’année », a déclaré une porte-parole de Toshiba.
Cette demande, elle provient tout particulièrement des propriétaires de centre de données, qui ne cessent de se multiplier, et des fabricants de smartphones, dont Apple (citée nommément par le Wall Street Journal) est le principal représentant avec Samsung.
Les ventes d’iPhone toujours soutenues (50 millions d’unités écoulées au 1er trimestre) et la perspective d’un iPhone 8 qui ne se vendrait pas moins font qu’Apple s’accapare une bonne partie de la production de mémoire flash. Le phénomène n’est pas nouveau. En son temps, l’iPod avait créé une pénurie de mémoire frappant ses concurrents.