Si vous êtes l’heureux possesseur d’une Switch, la nouvelle console de Nintendo sortie en fin de semaine dernière, vous avez certainement profité du week-end pour commencer Zelda ou enchaîner les parties endiablées avec 1-2 Switch. Votre progression sera sauvegardée par la console, naturellement, mais attention, elle sera uniquement stockée en interne.
Dans la version actuelle de la Switch, la console stocke toutes ses données dans la mémoire interne de 32 Go et c’est tout. Impossible de les déplacer sur une carte SD alors même qu’elle intègre un lecteur. Impossible aussi de les synchroniser avec un service en ligne… si vous cassez/perdez votre console, vous perdrez en même temps vos données et il n’y a aucun recours. Nintendo précise bien que c’est le cas « pour le moment » et on imagine qu’une solution sera apportée, mais en attendant, faites bien attention à votre Switch.
Il y a d’autres limites en place, essentiellement pour bloquer le piratage. Ainsi, une carte microSD doit systématiquement être formatée quand elle est insérée dans une Switch, même si elle provient d’une autre Switch (ce qui empêche d’utiliser ce moyen pour transférer des sauvegardes). Ensuite, si vous achetez un jeu sur la boutique en ligne de Nintendo, vous ne pourrez l’utiliser que sur une Switch à la fois. Et vous devrez déconnecter une console et vous connectez sur une autre console pour « transférer » le titre.
En attendant, la Switch est dépecée depuis quelques jours. Côté matériel, iFixit a procédé à son habituel démontage. Même si Nintendo a utilisé des vis assez rares sur l’extérieur, sa console est assez facile à démonter et la plupart des pièces pourront être remplacées facilement. Elle hérite ainsi d’une très bonne note de réparabilité : 8/10.
Côté logiciel, on se demandait quelle base avait utilisé Nintendo pour le système d’exploitation de la Switch ; réponse : FreeBSD. C’est une base très courante, on la retrouve dans le noyau de macOS et iOS et Sony l’exploite pour ses PlayStation 3 et 4. Cette découverte a permis à des petits malins d’activer le navigateur web que Nintendo voulait masquer. Comme on peut le constater sur cette vidéo, cela fonctionne assez bien et ce pourrait être une voie d’accès pour le piratage. On imagine que le constructeur voudra combler cette faille rapidement.
Pour finir, le blogueur Pierre Dandumont a essayé de connecter les Joy-Con à un Mac. Les deux manettes utilisent du Bluetooth standard et elles sont correctement reconnues par macOS, mais elles ne fonctionnent pas directement. Un jeu pourrait les prendre en charge néanmoins.