Donald Trump a une relation compliquée avec la technologie. Le nouveau président américain, comme les précédents d’ailleurs, a l’obligation d’utiliser des moyens de communication hautement sécurisés. C’était d’ailleurs la grande déception de Barack Obama, qui a ferraillé dur pour se servir d’un BlackBerry pendant une grande partie de ses deux mandats ; il a pu passer à un smartphone plus dans l’air du temps sur la fin. Mais voilà, Trump a la tête dure et d’après le New York Times, il continuerait d’utiliser son propre téléphone Android pour envoyer des messages sur Twitter ; en revanche, il ne s’en servirait pas pour passer des coups de fil.
Et le smartphone en question n’est pas particulièrement bien armé question sécurité, puisqu’il s’agirait d’un Galaxy S3, un appareil de 2012 dont la dernière mise à jour Android date d’août 2015. D’autres sources évoquent un Galaxy S4, ce qui n’est guère plus rassurant. Ces mobiles posent de sérieux problèmes de sécurité. Cela devrait inquiéter n’importe quel utilisateur de ce genre d’appareil, encore plus quand on est le président de la première puissance économique mondiale (qui, par ailleurs, utilise un smartphone coréen alors qu’il prône le « America First »).
Les conséquences d’une attaque sur le smartphone de Donald Trump pourraient être catastrophiques, quand on sait l’impact que ses tweets provoquent sur les entreprises régulièrement dégommées par le président (les cours de Bourse de certaines d’entre elles s’en souviennent). Les choses pourraient cependant évoluer puisque depuis le 20 janvier, jour de l’inauguration, il a reçu un smartphone ultra-sécurisé approuvé par les services secrets américains, dont les accès à internet et à Twitter sont très limités.
Un autre problème technologique touche l’entourage de Donald Trump : des membres de son équipe utiliseraient en effet leurs e-mails personnels pour communiquer avec le reste du monde, alors qu’ils disposent de comptes sécurisés et dûment autorisés. Cette affaire est particulièrement embarrassante pour l’administration Trump : la campagne électorale qui a porté le nouveau président au pouvoir s’est en effet largement appuyée sur l’affaire des e-mails privés d’Hillary Clinton. L’équipe du milliardaire au pouvoir ne fait pas autre chose…