BlackBerry n’en avait pas tout à fait terminé avec les smartphones. L’entreprise canadienne, qui se vit désormais comme éditeur logiciel, avait lancé fin septembre le DTEK50, un mobile sous Android fabriqué par un tiers, à savoir TCL (lire : BlackBerry ne concevra plus ses smartphones). Alcatel, propriété de TCL, vend un cousin proche, l’Idol 4. Cette stratégie de « rebadgage » consiste à piocher un smartphone dans le catalogue d’un fabricant chinois, de modifier deux ou trois choses dans le design et les composants, et d’apposer son logo au dos.
Avant que BlackBerry ne ferme définitivement la porte à la conception en interne de ses produits, il lance le DTEK60 qui, là aussi, est surtout un smartphone TCL vendu par Alcatel sous le nom d’Idole 4S. Fonctionnant toujours sous Android avec quelques applications mises au point par BlackBerry, cet appareil de 5,5 pouces entend concurrencer les phablettes d’Apple, de Google ou de Samsung.
Les composants internes sont loin de démériter : écran QHD (2 560 x 1 440), processeur Snapdragon 820, 4 Go de RAM, 32 Go de stockage, slot microSD (jusqu’à 2 To), appareil photo de 21 mégapixels (ƒ/2.0), lecteur d’empreintes digitales placé au dos et port USB-C. Du haut de gamme donc, qui sera vendu comme tel puisque le DTEK60 coûte 579 €. BlackBerry va désormais se contenter de licencier sa marque à d’autres constructeurs.