Samsung, empêtré comme jamais dans le rappel des Galaxy Note7 explosifs, a annoncé la mise au point d’une mise à jour pour la phablette qui va limiter la charge de la batterie à 60%. Un patch logiciel donc, pour éviter que le composant défectueux ne surchauffe, gonfle, et provoque des drames. Cette mise à jour — qui sera automatique et distribuée à partir du 20 septembre — ne concerne que la Corée du Sud pour le moment, le constructeur n’ayant pas décidé s’il allait la proposer ailleurs dans le monde.
Samsung cherche à pousser les possesseurs du smartphone à rendre les terminaux au plus vite, afin de recevoir des nouveaux modèles aux batteries qui tiennent le choc. Aux États-Unis, on compte désormais plus de 70 incidents liés au Galaxy Note7. En France, ce sont ceux qui ont précommandé l’appareil qui sont invités à les retourner rapidement (le lancement à proprement parler a été repoussé). Samsung pourrait se décider à désactiver les dernières unités encore en circulation d’ici le 30 septembre.
Un malheur ne venant jamais seul, le retentissement de cette affaire met en lumière des cas plus isolés de smartphones Samsung défectueux . En Grande-Bretagne, c’est un Galaxy S7 qui a explosé alors que sa propriétaire était au restaurant avec sa famille ; l’incident a été enregistré par les caméras de surveillance de l’établissement et envoyé à Samsung pour analyse. À New York, c’est un Galaxy Core (sorti il y a deux ans) qui a explosé dans l’appartement d’une famille. Là aussi, le constructeur enquête (merci Laurent).