Aux États-Unis et sur les appareils Android, 20 % des recherches Google sont désormais effectuées à la voix. Ce chiffre a été donné par Sundar Pichai, le directeur exécutif de Google, lors de l’ouverture de la conférence Google I/O.
La preuve que la voix devient un vecteur significatif de requêtes de recherches. Dans la foulée il a annoncé un nouveau produit pour la maison, Google Home, concurrent d’Amazon Echo (lire Google I/O 2016 : un Assistant et un haut-parleur intelligent Home). 20 % c’est beaucoup, pourtant Google faisait mieux il y a quatre ans, toujours aux États-Unis et sur Android. En septembre 2010, Eric Schmidt révélait que 25% des requêtes étaient menées à la voix.
Pourquoi ce reflux alors que les assistants se sont multipliés et ont gagné en performances ? Mystère. Peut-être que dans le cas d’un usage sur mobile il faut y voir une spécificité américaine : l’iPhone est très présent dans le pays, relativisant dès lors la part d’usage sur Android.
Quoi qu’il en soit, le principe d’en passer par la voix pour effectuer des recherches semble faire son trou chez les utilisateurs. Le site spécialisé Search Engine Land pointe vers une étude américaine de MindMeld réalisée auprès de 1 800 personnes. Elle montre que 60 % des sondés s’y sont mis il y a moins d’un an seulement.
Le principal assistant vocal utilisé dans ce panel est Siri à 40%, suivi par celui de Google à 25,9 % (cela dénote une bonne part de sondés sur iOS). Et lorsqu’on demande dans quelle mesure ces personnes apprécient ce mode de recherche : 23% s’en disent très satisfaites et 27 % à peu près satisfaites.
Il y a encore du chemin à parcourir avant de contenter de manière claire et nette une importante majorité.