Avec un marché du paiement mobile estimé à 142 milliards de dollars en 2019, on comprend mieux pourquoi les constructeurs et éditeurs en tout genre proposent leurs solutions maison. Mais Apple et Google ont déjà un sérieux concurrent à leurs basques : Samsung.
Samsung Pay a déjà recruté 5 millions d’utilisateurs et a traité pour plus de 500 millions de dollars de transactions depuis son lancement en septembre dernier. Apple Pay, lancé en octobre 2014, compte 12 millions d’utilisateurs mensuels aux États-Unis, contre 5 millions pour Android Pay (disponible aussi depuis septembre dernier), d’après les chiffres de Crone Consulting rapportés par Bloomberg.
Pour s’installer rapidement dans le paysage, Samsung exploite une technologie développée par LoopPay, une start-up achetée par le géant coréen l’an dernier. Samsung Pay fonctionne avec les terminaux dotés d’un lecteur de bande magnétique, une technologie qui a vocation à être remplacée à terme par les lecteurs de cartes à puce, plus sécurisée.
En attendant, ce type de terminaux de paiement est encore très utilisé aux États-Unis. Les commerçants n’ont pas besoin de système NFC pour accepter les règlements des possesseurs de smartphones Samsung Pay. Mais sur les autres marchés plus modernes (c’est à dire à peu près partout ailleurs en dehors des États-Unis), cet atout n’en est plus un. Malgré tout, c’est une base intéressante pour Samsung, sur laquelle le constructeur peut s’appuyer.