Le One A9 a deux particularités. D’une part, il ressemble beaucoup à l’iPhone 6, ce dont HTC s’est défendu en expliquant que c’était Apple qui avait d’abord copié (lire : HTC v Apple : qui a copié sur l'autre ?). D’autre part, le constructeur de Taïwan ne s’est pas mouché du coude en fixant le prix de son smartphone : en Europe, le smartphone sera en effet commercialisé nu à 599 €, quant aux États-Unis, le même terminal est vendu 399 $. C’est un peu comme si les consommateurs du vieux continent, déjà pénalisés par la baisse de l’euro par rapport au dollar, payaient le prix fort pour que les utilisateurs américains puissent en profiter à moindre coût.
C’est même double peine pour les clients européens de HTC, puisque le modèle de base vendu aux États-Unis est plus puissant avec 3 Go de RAM et 32 Go de stockage par défaut, contre 2 Go de RAM et 16 Go de stockage pour le premier prix européen ! En France, Orange et Bouygues proposent le terminal à partir de 69 € pour le premier, et 9 € pour le second, mais avec un engagement 24 mois. Le prix du terminal nu est bien de 599 € chez l’un comme chez l’autre. Autant dire que HTC a compromis ses chances de marquer des points en Europe avec une telle politique tarifaire.
Toutefois, ce prix plancher aux États-Unis ne durera pas : HTC l’a annoncé aujourd’hui, ces 399 $ sont une promotion limitée dans le temps. Si le prix de l’appareil est le même partout dans le monde, dans certaines régions les opérateurs et distributeurs ont la possibilité de mettre au point des promotions temporaires. C’est donc le cas aux États-Unis, où le tarif du One A9 sera de 499 $, passé le 7 novembre. Ça reste toujours moins cher qu’en Europe, mais l’écart se resserre quelque peu si on prend en compte la TVA (les prix US sont hors taxes).