La belle histoire de Nest, qui a culminé en janvier avec le rachat surprise par Google (3,2 milliards de dollars), connait son premier couac sérieux. Tony Fadell, fondateur de la société et par ailleurs affublé du sobriquet « père de l’iPod » a annoncé que les ventes du Nest Protect, l’alarme incendie lancée en fin d’année dernière, sont arrêtées pour une durée indéterminée.
En cause, l’alarme que l’on peut désactiver d’un simple geste de la main. Il se trouve que dans certaines circonstances, cet arrêt peut être provoqué de manière accidentelle, ce qui peut potentiellement empêcher le Protect de prévenir d’un incendie en cas de besoin. Les ventes du boîtier sont donc stoppées le temps de réaliser de nouveaux tests et d’affiner la fonction, ce qui prendra entre deux et trois mois.
En attendant le retour de l’appareil chez les distributeurs et une mise à jour pour les produits déjà écoulés, Fadell conseille de désactiver la fonction qui détecte le geste de la main. Si l’appareil est connecté à internet en Wi-Fi, la fonction a été automatiquement désactivée.
C’est particulièrement dommageable pour ce produit, Nest ayant fait une promotion massive de cette fonction. Et malgré les tests, il persistera sans doute toujours un soupçon de fiabilité autour du Protect. Cet épisode survient enfin au moment où le constructeur se lance à l’international, avec le thermostat Nest disponible en Grande-Bretagne (lire : Nest rapproche son thermostat intelligent de la France).
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