Apple a apporté des modifications à l'étiquetage de ses AirTags pour se conformer à une loi votée après le décès d'une enfant qui avait avalé la pile d'une télécommande.
La Commission américaine de sécurité de produits de consommation (CPSC) a détaillé diverses mesures d'Apple pour se mettre en conformité avec la loi Reese promulguée depuis mars 2024. La sécurisation de la pile à l'intérieur de l'AirTag respectait les règles de sécurité imposés aux fabricants qui emploient ces piles — il faut exercer une action avec deux mains pour ouvrir le compartiment ou utiliser un outil. Des avertissements ont été ajoutés aussi à l'intérieur du logement ainsi que sur l'emballage de la balise.
Toutefois ces informations manquaient sur les AirTags importés aux États-Unis après le 19 mars 2024, date de l'entrée en vigueur du texte. Pour ces unités déjà sur le marché, Apple a ajouté un avertissement dans l'app Localiser avec un texte qui s'affiche lorsqu'on va changer la pile, note avec satisfaction la CPSC.
Dans la même optique, des piles boutons sont pourvues d'un revêtement amer qui limite les risques d'ingestion par les enfants : il est espéré qu'ils les recrachent immédiatement. Certaines de ces piles pouvaient toutefois poser un problème de fonctionnement dans les AirTags. Apple conseille néanmoins de choisir ces piles et plus particulièrement un modèle de Duracell.
La loi Reese, signée en 2022, porte le nom d'un bébé de 17 mois, décédé quelque semaines après avoir avalé la pile bouton d'une télécommande. Ses parents ont milité depuis pour renforcer la prévention autour de ces petites piles.
Source : The Verge