Apple et Google l'avaient annoncé en mai : iOS 17.5 et Android sont capables de détecter les traqueurs qui vous suivent sans votre consentement, quel que soit le réseau employé. Si l'idée est bonne, elle a tout de même un petit souci : il faut évidemment que le traqueur en question soit adapté. Et l'arrivée des premiers objets qui fonctionnent avec le réseau de Google, comme le Chipolo One Point, permet enfin de tester cette fonction.
Nous n'allons pas nous attarder sur le Chipolo One Point, qui aura son propre test dans le futur, mais voici les bases. Ce traqueur vendu 35 € est blanc et reprend l'esthétique du modèle qui passe par le réseau de Chipolo (le One) et de celui qui emploie le réseau d'Apple, le One Spot (noir). Il offre les mêmes fonctions que les deux autres, mais avec l'application intégrée (plus ou moins) dans les smartphones Android. Et il peut donc être détecté par un iPhone s'il vous suit sans votre consentement.
Des prérequis un peu flous
Le fonctionnement est un peu flou, et Apple et Google se reposent sur le brouillon d'un standard de l'IETF (Internet Engineering Task Force) qui porte le nom de Detecting Unwanted Location Trackers (soit Détection des trackers de localisation indésirables). Les appareils compatibles (prévus chez Eufy, Jio, Motorola et Pebblebee en plus de Chipolo) peuvent dans certains cas précis émettre des informations standardisées destinées à tous les récepteurs (smartphones, montres, etc.) qui suivent la norme, pour qu'ils puissent indiquer qu'un traqueur se trouve à proximité.