Google lance une nouvelle génération de son Nest Hub sur lequel le principal changement réside dans une fonction de suivi du sommeil. Elle sera gratuite au début mais payante par la suite.
Le Nest Hub est ce petit écran tactile de 7" (1024 x 768) monté sur un haut-parleur avec lequel on utilise Google Assistant pour piloter sa domotique, écouter de la musique (il est compatible avec le service d'Apple), regarder des vidéos ou encore utiliser la fonction — certainement assez populaire sur ce produit — de cadre photos et plus généralement solliciter l'Assistant Google pour tout et n'importe quoi. Le tout pour 100 €.
La deuxième génération de ce produit reprend toutes ces caractéristiques, jusqu'au design (Google utilise simplement plus de plastique recyclé) mais en améliorant la restitution sonore (les basses seraient 50 % plus présentes) et en ajoutant la compatibilité Thread pour la domotique. La principale nouveauté réside dans un système de suivi du sommeil.
C'est une fonction complètement optionnelle mais qui peut dès lors amener à installer le produit sur une table de nuit. Si l'on s'en inquiétait, rappelons que le Nest Hub ne dispose d'aucune caméra intégrée (ce qui limitera un peu son attrait pour la visioconférence en famille si on veut l'utiliser ailleurs que dans la chambre). Pour cette analyse, le Nest Hub utilise Motion Sense, à savoir le capteur Soli utilisé précédemment sur les Pixel 4 pour offrir un équivalent à Face ID mais qui n'a pas été reconduit avec les Pixel 5.
Soli, avec son radar de proximité, va examiner durant la nuit les mouvements de la personne la plus proche ainsi que sa respiration (il sera exploité aussi pour le contrôle de la lecture de contenus avec des gestes de la main devant l'écran). Il n'y a pas de reconnaissance du visage ou des caractéristiques corporelles, ce qui veut dire que le radar ne verra pas si ce sont des personnes différentes qui dorment au même endroit d'une nuit sur l'autre. De même que l'appareil sait concentrer son observation sur la personne la plus proche de lui et ignorer celle à vos côtés qui bougera aussi.
Le micro peut enregistrer les ronflements ainsi que la toux de la personne, ces deux types de données en particulier sont traitées en local et on peut désactiver leur prise en compte dans l'analyse du sommeil. Des capteurs de luminosité et de température complètent le dispositif pour dresser un portrait global des conditions de sommeil dans la pièce.
Le lendemain, le Nest Hub va indiquer sous la forme d'un résumé, votre temps de sommeil, s'il a été perturbé (une lumière allumée, des bruits autour de vous), si vous avez ronflé ou éternué et dans quelle mesure vous vous êtes reposé et si vous avez suivi votre routine de lever et de coucher. À ce stade, le Hub ne peut fournir d'indications sur les phases du sommeil (léger à tel moment, plus profond à d'autres), c'est toutefois une possibilité qui reste ouverte pour l'avenir. Idem quant à une association à terme avec la fonction de suivi du sommeil sur les montres Fitbit.
Détail non négligeable à propos de cette fonction, elle devrait être payante à l'issue d'une utilisation gratuite jusqu'à la fin de l'année… mais Google n'a pas indiqué le coût à prévoir. Ce nouveau Nest Hub devait être en précommande dès aujourd'hui à la Fnac, chez Boulanger et Darty à 99,99 € pour une sortie prévue le 30 mars.