Deux ans après le premier modèle d'enceinte Bluetooth Wonderboom, Ultimate Ears lance une Wonderboom 2 bâtie sur les caractéristiques initiales, avec quelques améliorations en sus. Elles se résument à un mode d'écoute pour l'extérieur, une autonomie allongée et une résistance accrue aux mauvais traitements.
Cette enceinte, qui diffuse le son à 360°, voit son design en forme de grenade inchangé. À part le petit cordon remplacé par une lanière élastique pour tenir l'enceinte au bout du doigt ou sur un crochet quelconque. Elle est compacte, facile à tenir en main et à ranger dans le coin d'un sac.
En façade il y a toujours les deux gros boutons de volumes, un peu plus épais. En surface se trouvent les boutons de mise en route, de jumelage et, au centre, celui pour mettre en pause ou passer au morceau suivant.
La parte inférieure de l'enceinte comprend un nouveau bouton, au logo de sapin, qui active le "Mode plein air". Son nom original définit mieux son rôle : "outdoor boost". Le son gagne immédiatement en vigueur pour mieux occuper l'espace et se faire une place au milieu du bruit ambiant. Il est également tout de suite plus aigu.
Comme le nom de ce réglage d'égaliseur l'indique, on s'en tiendra à l'utiliser en extérieur, car dans une pièce calme il se révèle très vite moins agréable à l'oreille que le réglage par défaut. Celui-ci est d'une bonne tenue eu égard à la taille de l'enceinte, avec assez de basses pour une écoute prolongée (UE dit les avoir améliorées avec cette v2). Ce n'est pas une enceinte où le son ferraille en toutes occasions. La Wonderboom est deux fois plus grosse qu'un petit Google Home mini, qui est l'exemple d'une petite enceinte avec laquelle on peinera à écouter très longtemps sa musique.
Avec cette version, Ultimate Ears avance une autonomie accrue, 13h au lieu de 10h. On vérifie l'état de la batterie par une pression sur les boutons de volume. Contrairement aux autres enceintes UE, ce n'est toujours pas une voix qui annonce une valeur chiffrée, mais un jeu de sons plus ou moins enjoués et le renseignement est nettement plus vague.
Cette Wonderboom 2 dispose d'un indice de protection IP67 au lieu d'IPX7. Précédemment cela signifiait une immersion possible jusqu'à 1 m et pendant 30 minutes, maintenant s'y ajoutent la protection contre les poussières. Nous avons refait l'essai de la laisser 30 minutes dans un bac rempli d'eau, elle en est ressortie indemne.
C'est sous l'enceinte également qu'est logée la prise de recharge de la batterie (à noter que celle-ci est amovible par l'utilisateur, une fois hors service). La prise est protégée par un capuchon qui bloquera l'eau et les poussières. Déception, le micro-USB rempile pour cette génération, la filiale de Logitech ne s'est pas encore convertie à l'USB-C, sur aucune de ses enceintes.
Comme de coutume avec les produits UE, on pourra associer deux Wonderboom 2 (ou une 1 et une 2) pour doubler le volume sonore ou passer l'écoute en stéréo (nous n'avions qu'un seul exemplaire à disposition), ce réglage se fait directement sur l'enceinte.
De ce que l'on a pu en juger, cette Wonderboom 2 est ce genre d'enceinte qui ira aussi bien au bord d'une piscine que dans une salle de bain pour la musique, la radio ou un podcast. Sa petite taille ne doit pas tromper sur ses prestations sonores, elle a un petit coffre et elle n'arrache pas les oreilles comme des enceintes bas de gamme de dimensions proches.
Hormis en usage extérieur, elle devrait convenir pour de petits espaces (chambre, cuisine…) tandis que pour des pièces moyennes ou grandes on conseillera de monter en gamme. D'autant qu'au tarif annoncé de 100 € pour cette Wonderboom 2, on n'est qu'à une dizaine d'euros de modèles plus puissants de la même marque, comme les Boom 3. Il faut la chercher à des tarifs plus bas (la première génération par exemple était descendue à 50 €) et les vendeurs ont tôt fait de faire valser les étiquettes sur les enceintes UE.