Brièvement évoquée dans un communiqué de presse canadien, oubliée pendant deux mois, la coque transparente pour iPhone XR d’Apple est enfin disponible. Son objectif ? Protéger l’iPhone XR, rien de plus commun, sans occulter ses couleurs, qui n’ont rien de commun. S’il s’agit de la coque « officielle », ce n’est évidemment pas la seule du genre.
Commençons tout de même par la coque d’Apple. Son « alliage » de polycarbonate dur et de polyuréthane thermoplastique flexible lui confère une souple rigidité. Des reflets irisés apparaissent sous certains angles, comme sur n’importe quelle coque à quat’ sous, mais le passage d’un plastique à l’autre est (presque) invisible, preuve qu’il ne s’agit pas de n’importe quelle coque. Disons qu’on n’attendait pas moins d’un produit à 45 €.
Apple dit avoir appliqué « un revêtement anti-rayures […] aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur » de la coque. Il suffit pourtant de penser à approcher un trousseau de clefs pour faire apparaître des microrayures. Comme toutes les autres protections frappées d’une pomme, la coque transparente expose la tranche inférieure, mais enveloppe complètement les boutons.
C’est un bon compromis entre les deux coques qui suivent : sans être trop épaisse ni trop lourde, elle protège plutôt bien l’iPhone. Au dos, une petite lèvre entoure la découpe de l’appareil photo et met l’objectif à l’abri des débris. De la même manière à l’avant, les bords remontent très largement sur le pourtour de l’écran.
Cela ne vous suffit pas ? La coque Vue d’Otterbox enveloppe complètement l’iPhone XR, au prix d’un poids et d’une épaisseur conséquents. L’intérieur du dos en polycarbonate dur est tapissé de petites aspérités en forme de pilule qui remplissent une fonction aussi esthétique (elles jouent avec la lumière pour mettre le dos en valeur) que fonctionnelle (elles participent à la dissipation des chocs).
Le caoutchouc des tranches, qui jouent un rôle de pare-chocs en cas de chute, est souple, mais les boutons sont recouverts d’un plastique plus ferme. Autre détail appréciable, les bords profondément biseautés protègent l’écran sans perturber les gestes tactiles. Malgré son poids, elle encombre moins l’usage de l’iPhone XR — voilà pourquoi cette coque est plus agréable que celle d’Apple
À l’opposé, Moshi joue la carte du minimalisme avec la coque SuperSkin, si d’ailleurs on peut la qualifier de « coque ». C’est une « seconde peau », qui n’a d’autre utilité que de prendre les rayures à la place de l’iPhone, et ne sera d’aucun secours en cas de chute.
Elle recouvre les quatre tranches, et surélève légèrement l’objectif photo, mais expose les boutons. Contrairement aux autres coques ultra-fines, au toucher souvent granuleux, et comme les deux précédentes coques, elle possède un revêtement brillant légèrement antidérapant.