La surprenante enceinte Phantom a maintenant une petite sœur plus abordable. La Phantom Reactor conserve le design oblong si particulier de la Phantom originale, rebaptisée à cette occasion Phantom Premier, tout en étant quatre fois plus petite et deux fois moins lourde (157 x 166 x 219 mm pour 4,3 kg).
La Reactor n’est pas aussi puissante que la Premier (1 200 Watts et plus), mais elle ne manque pas de coffre pour une enceinte de cette taille, puisqu’elle existe en version 600 W et 900 W (jusqu’à 98 dB SPL). Pour donner une idée de la puissance, Devialet affirme que son nouveau produit « peut jouer aussi fort qu’un orchestre symphonique jouant à pleine puissance ».
Il dispose d’un haut-parleur large bande ainsi que deux haut-parleurs graves. Les fréquences couvertes vont de 18 Hz à 21 kHz, quand le grand modèle supporte 16 Hz jusqu’à 25 kHz. Le fabricant français promet en tout cas toujours une « restitution parfaite du son […] sans distorsion, ni saturation, ni souffle. »
Pas d'Alexa ni de Google Assistant intégré, la Reactor se consacre exclusivement à la musique, que l'on diffusera via Bluetooth, Spotify Connect, AirPlay, UPnP, ou en filaire via une connection jack analogique ou optique.
Les Phantom Reactor 600 et Reactor 900 seront en précommande à partir de demain à respectivement 990 € et 1 290 €. Pour rappel, la Phantom Premier débute à 1 490 €.
Devialet, qui a ouvert une deuxième usine en France pour produire la Reactor, espère élargir son marché avec ce nouveau modèle à la fois plus abordable et plus largement distribué. Il sera en vente dans des grands magasins (Bon Marché et Printemps) ainsi que dans 60 Fnac, contre 15 seulement pour la Premier actuellement, en plus des détaillants audio.
Une expansion à l’internationale est également prévue. Microsoft distribuera la nouvelle enceinte dans ses boutiques aux États-Unis. Par contre, plus de Phantom dans les Apple Store, alors qu’Angela Ahrendts les y avait fait entrer en 2015. « Apple est un univers fermé, et la marque préfère privilégier son HomePod. Nous avons divorcé à l’amiable », a déclaré Franck Lebouchard, le nouveau patron de Devialet, au journal Le Monde.
Quant à un éventuel partenariat avec Free autour d’une barre de son, Devialet, dont un des investisseurs est Xavier Niel, se refuse à tout commentaire.