À 24h de l'ouverture des précommandes de son HomePod aux États-Unis, en Angleterre et en Australie, Apple a commencé à le montrer un peu plus à la presse (il arrivera en France et en Allemagne au printemps).
Première à publier ses impressions, Madeline Buxton pour le site non spécialisé Refinery29. La journaliste a pu voir le HomePod en action pendant une heure, de toute évidence chez Apple, puisque l'enceinte était comparée avec ses principaux concurrents : un Echo d'Amazon (99 $), le gros Home Max de Google (399 $) et la Sonos One (199 $/229 €).
Comme nous l'avaient raconté les quelques testeurs français qui en ont un chez eux, et que les propos de Refinery29 confirment, l'appareil a « belle allure », la partie matérielle est de très bonne facture, mais on n'attendait pas autre chose d'Apple. À la rigueur c'est plutôt la manière dont va vieillir la maille de version blanche qui peut poser question. L'appareil fait bien plus petit que ne le laissent supposer les visuels d'Apple : « Il est comparable en taille au Sonos One ».
- HomePod (172 x 142 mm pour 2,5 kg)
- Sonos One (161,4 x 119,7 mm pour 1,8 kg)
Sur la qualité audio l'appréciation est enthousiaste mais brève. Entre un lieu choisi par Apple, des contenus écoutés qui le sont certainement aussi et une durée d'appréciation très courte, il faudra patienter pour en apprendre davantage :
Lorsque j'ai écouté l'enceinte à côté du Google Home Max, du dernier Amazon Echo et de la Sonos One, les voix étaient toujours plus nettes et plus claires sur le HomePod. L'attaque des cordes de guitare claque bien et les notes de basse ont ce rendu façon coup de poing que l'on attend.
Madeline Dixon précise qu'à l'inverse d'une Sonos One il n'est pas nécessaire de se promener avec son iPhone à la main dans la pièce pour que l'enceinte en évalue le mieux possible l'acoustique et optimise sa diffusion (lire Test de l'enceinte connectée Sonos One). Le HomePod se débrouille tout seul pour ensuite envoyer le son en tenant compte des particularités du lieu ou de son positionnement (s'il est adossé à un mur, puisqu'il a des hauts-parleurs répartis à 360°).
La journaliste rappelle que Siri ne marchera qu'avec Apple Music. Pour les autres services c'est l'iPhone qui enverra directement la musique au moyen d'une liaison Wi-Fi AirPlay. Pendant l'écoute d'un morceau, l'assistant peut donner des infos sur les artistes et les albums, d'une voix qui s'est bien délestée de ses accents synthétiques.
Quelques détails inédits sont également dévoilés, comme le fait que les notifications personnelles ne pourront être annoncées par Siri que si leur destinataire est dans la maison. C'est à dire celui qui a associé l'enceinte à son compte iCloud.
La dernière version de HomeKit peut déterminer si un utilisateur est chez lui au moyen de la présence sur le réseau domestique de son iPhone. Il semble que le système soit aussi capable de s'appuyer sur plusieurs appareils qui ont votre identifiant. Par exemple, si vous sortez avec votre Apple Watch cellulaire et laissez votre iPhone à la maison, vous pouvez quand même être considéré comme absent.
C'est aussi le propriétaire qui pourra, seul, créer des rappels ou envoyer des messages. S'agissant des rappels de calendrier, un testeur nous expliquait qu'il n'était pas possible à ce jour d'interroger Siri pour connaître le contenu de son calendrier. La description de Refinery29 donne à penser que c'est l'enceinte qui se chargera de prévenir l'utilisateur aux moments programmés, mais cela reste à confirmer.
Le HomePod ne parlera donc pas à tout le monde mais Apple explique sur son site que n'importe qui pourra contribuer à une liste de courses. Et n'importe qui pourra demander de la musique : celle provenant d'Apple Music lorsqu'on est abonné, celle des achats faits sur iTunes par le propriétaire ou celle de Beats 1.