Nest lance son nouveau thermostat, 6 ans après un premier modèle qui n’a pas guère évolué depuis, malgré deux itérations (en 2012 et 2015). Le Thermostat E (pour « Everyone ») se distingue plus franchement de ses prédécesseurs avec un châssis toujours circulaire, mais en polycarbonate au lieu de métal. L’écran est lui aussi « blanchi » : accroché sur un mur, l’appareil se fondra dans le paysage plus sûrement que les précédents modèles (la rumeur avait précédé l’annonce). C’est d’autant plus vrai que les informations s’affichent sur un écran (de 320 x 320) devant lequel est placée une couche de verre dépoli.
L’interface se veut simplifiée elle aussi pour prendre en compte cet affichage un peu particulier. L’idée étant de sortir de la condition de gadget pour geek pour mieux embrasser une carrière de compagnon discret du quotidien. Ce thermostat n’en conserve pas moins la plupart des fonctions connectées de ses camarades, avec comme objectif la réduction de la facture d’énergie (Nest annonce une baisse annuelle moyenne de 12 à 15% chez ses utilisateurs). En fait, seule la fonction affichant automatiquement l’heure et la température au passage de l’utilisateur pointe aux abonnés absents.
Aux États-Unis, le constructeur promet que ce nouveau thermostat est compatible avec 85% des maisons (c’est dix points de moins que le Nest standard qui sait prendre en charge les chauffages plus haut de gamme intégrant des déshumidificateurs). On verra ce qu’il en sera pour la France.
Le principal atout du Thermostat E réside en fait dans son prix : il est proposé à 169 $, contre 249 $ pour le Nest « standard ». Étant donné que ce modèle est vendu 249 € par chez nous, on peut espérer que le E sera à 169 €.