Il y a un an, pratiquement jour pour jour, Fitbit lançait un rappel de son bracelet Force, accusé de provoquer des irritations cutanées sur le poignet. Depuis, le fabricant a lancé les successeurs du défunt produit, qui n’est jamais réapparu dans les rayons (lire : Les nouveaux bracelets de Fitbit disponibles). Oui mais voilà, l’histoire se répète, cette fois avec le Surge qui à son tour, irrite le poignet de plusieurs utilisateurs qui s’en sont ouverts sur Twitter et ailleurs. C’est d’autant plus dommageable pour la marque qu’il s’agit (tout comme le Force l’an dernier) de son produit le plus haut de gamme — il coûte en effet 250 euros.
Les symptômes sont les mêmes qu’avec le Charge, une sorte d’eczéma assez peu ragoûtant dans certains cas. Sentant le vent mauvais de la communication de crise s’approcher, Fitbit a pris les devants et explique à TechCrunch que ces irritations ne concernent qu’un « pourcentage très limité d’utilisateurs ». Ce type de réaction est généralement dû à un mauvais usage du bracelet (le porter trop serré, par exemple, ou la présence d’eau résiduelle), et se retrouve aussi chez les porteurs de bijoux les plus sensibles. Le bracelet du Surge contient moins de nickel (source potentielle d’irritation) que le Force, mais visiblement ça ne suffit donc pas.
D’après le fabricant, les irritations sont censées disparaitre dans les heures ou les jours suivant le retrait du bracelet. Le conseil de Fitbit est simple : conserver le Surge au sec et « donner aux poignets endoloris un peu de repos ». S’il n’est pas (encore) question pour l’entreprise d’orchestrer un rappel, il est toujours temps de se poser la question de savoir si on a finalement réellement besoin de ces bracelets ?