Le Nest Protect, le détecteur de fumée et de dioxyde de carbone de la filiale de Google, a fait l'objet d’un vaste programme de remplacement l'année dernière en raison d'un défaut susceptible de désactiver l'alarme d'un coup de main malheureux.
Il revient aujourd'hui dans l’actualité pour un autre problème repéré par… un employé de Google. Brad Fitzpatrick, qui a notamment créé LiveJournal avant de rejoindre le moteur de recherche en 2007, explique que son Nest Protect (qu'il a acheté lui-même) est sujet à un bug vraiment énervant pour l'utilisateur ainsi que pour les voisins, puisqu'il peut activer l'alarme pour… rien.
Il est arrivé à Fitzpatrick un problème qui revient dans les commentaires de sites marchands et qui risque bien d’affoler le monde pour pas grand-chose : « Quand j’ai reçu la notification Android m’indiquant que ma maison brulait, j’ai immédiatement pensé que c’était faux, puisque mes Nest Protect avaient déjà fait de fausses alertes avant cela. J’ai aussi vérifié mes caméras à mon domicile et vu que ma maison ne brûlait pas ». Non seulement la fausse alerte est fâcheuse, mais en plus Fitzpatrick n'a pas pu désactiver l'alarme comme on le constate sur cette vidéo.
Pour notre part, nous avons un Protect installé depuis octobre dernier. À deux reprises, en décembre, il s'est déconnecté du réseau sans raison très claire. C'est arrivé une troisième fois récemment, mais l'erreur était de notre fait (après une manipulation sur notre Livebox). Dans les trois cas, rien ne nous a averti de ce décrochement du réseau. C'est en observant le témoin d'activité dans l'app de Nest — qui n'évolue guère, c'est très dommage — que l'on s'en est rendu compte. Notez enfin que les détecteurs de fumée seront obligatoires en France à partir du 8 mars.